Pourquoi l’utilisation de cliparts est une fausse bonne idée ?
Tout commence avec un document austère : une présentation, un rapport, bref un support qui ne passe pas par les mains d’un designer. Pour faire adhérer à une idée, il arrive que l’on veuille y ajouter une petite touche personnelle, un élément qui ajoute un peu d’humanité dans un monde de tableaux de reporting. Un détail sympa et chaleureux.
L’ajout de ces petits visuels génériques (des “cliparts”) montre bien l’enthousiasme du créateur de la présentation. Mais ces petits dessins n’ont aucune autre utilité, et peuvent même desservir votre discours.
1. Le clipart ne provoque ni émotion, ni adhésion
Par définition, ces visuels sont souvent à usage libre et gratuit. La conséquence de cette large diffusion : ils sont très répandus, sur-utilisés. Créés pour un usage massif et grand public, donc sans identité forte, leur esthétique est plate. Et ne véhicule donc aucun message, aucune sensation. A force d’être vus et revus, l’œil s’est habitué à ces petits dessins, et va plutôt les ignorer comme il le fait avec les publicités. Au mieux, il ne signifie rien, au pire, il sera ignoré. Pas cool, la vie d’un clipart.
2. Recherchez avant tout la simplicité
Pour ça, il faut d’abord revoir l’esthétique de vos présentations.
Votre audience vous remerciera d’être clair et concis, et ainsi de lui faire gagner du temps.
Une fois vos tableaux et graphiques allégés, privilégiez l’utilisation des couleurs de la charte de votre entreprise.
Elles donneront une image plus cohérente et plus reconnaissable à vos graphiques et présentations.
3. Et si vous voulez vraiment ajouter quelque chose…
A moins d’avoir une audience fan de second degré, préférez les icônes simples et monochromes, comme celles mises à disposition par The NounProject, plutôt que celles de Fotolia. C’est sobre, voire carrément minimaliste, mais vous serez certain de donner une image plus professionnelle. Résultat : votre discours s’en trouvera plus crédible.
Même en parlant de hot dogs.
Besoin d’inspiration ? Allez regarder du côté de Bunkr et Duarte, vous deviendrez le prochain prez-killer de 2014.